What does this have to do with everything else? met en parallèle les enquêtes des agences SLATO et OTLAS. La première prend pour point de départ la ville de Bombay, qui, à la fin du 19e, devient le théâtre d’un dispositif de contrôle des populations, mis en place par le pouvoir colonial britannique afin d’endiguer la progression d’une épidémie de peste. OTLAS, quant à elle, s’intéresse aux terres argileuses consommées pour leur plaisir par des personnes issues de communautés diasporiques; phénomène culturel parfois qualifié de géophagie.

SLATO, OTLAS et TALOS sont parmi les noms depuis lesquels opère un groupe de chercheurs (avec Ayoh Kré, Lionel Maes, Deborah Levy & Antoine Wang). Leurs terrains privilégiés d’étude ont ceci de commun qu’ils sont formés d’un sédiment de pratiques et de discours d’où prolifèrent quantité d’images, d'objets et de documents.

Les chercheurs procèdent toujours de la même façon. Ils collectent tout d’abord des documents qui condensent l’épaisseur et préservent la complexité des relations entre les êtres et les éléments qui les fabriquent. Ces documents sont ensuite encodés dans une base de données relationnelle. Puis ces documents sont soumis à des transformations plus ou moins grandes, permettant ainsi aux chercheurs de fabriquer de nouveaux documents, transités ensuite depuis la base de données vers des espaces d’exposition.

Le projet d'exposition de SLATO et OTLAS est soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles, section Arts Numériques