Bio
Noemi Iglesias (née en 1987) est une artiste multimédia espagnole qui a recours aussi bien à la porcelaine qu’à des performances de longue durée. Sa pratique se concentre sur le rôle des arts visuels au carrefour des disciplines expérimentales, à l’aide des techniques traditionnelles de la céramique qui viennent générer des concepts innovants et provocateurs au sein de la scène artistique contemporaine.
Son travail, à la fois esthétique et attirant, se concentre sur la production de porcelaine et d’installations de nouveaux médias afin de montrer comment les expériences émotionnelles, comme par exemple le fait de tomber amoureux.se, sont influencées par les stratégies consuméristes. Plus récemment, en raison de la pandémie, elle a redirigé ses recherches artistiques sur la manière dont les émotions humaines et les liens affectifs sont établis par les réseaux sociaux et sur le rôle joué par les applications de rencontres en ligne à l’ère de la distanciation sociale.
Noemi observe naturellement les comportements humains dans différents contextes et cultures. Elle constitue ainsi un parfait exemple de ce que nous appelons le « nomadisme contemporain ». Depuis 2009, l’artiste a vécu et travaillé en Grèce, en Angleterre, en Finlande, en Italie, en Hongrie, en Chine ainsi qu’en Corée.
Elle a achevé en 2019 son master à l’Université nationale des arts de Tainan, où elle a mené des recherches sur les pratiques céramiques contemporaines durant 3 ans grâce à la bourse ROC du gouvernement taïwanais.
Ses œuvres ont été récemment exposées au Zaha Hadid - Opus Tower Me Dubaï (EAU), au Gimhae Clayarch Museum (KR), au Taipei Museum of Contemporary Art (TW), au LABoral Centro de Arte et au Alcora Ceramics Museum.
Son travail fera également partie cette année de la Biennale de céramique de Yingge (TW), du prix Faenza (IT), de la foire d’art contemporain Estampa et du Mark Rothko Art Center en Lettonie, où elle a été conviée en tant qu’artiste invitée.
Noemi vit et travaille aujourd’hui à Lisbonne, au Portugal, où elle a entamé un doctorat en sculpture contemporaine à l’université des beaux-arts.