Le travail portera sur la projection simultanée de deux films. Un des écrans diffusera une vidéo expérimentale avec des images très claires, comme des flashs, des stroboscopes. L’autre sera un montage d’images filmées par Farida Amadou lors de ses voyages en train et seront au contraire très sombres tant au niveau de la captation que du montage.Les deux vidéos seront reliées à des machines musicales électroniques de type « séquenceurs » qui elles contrôleront la vidéo, le son influençant l’image et inversément.

Ce travail est la continuité d’une exposition sonore et visuelle en préparation pour le festival Europalia Trains & Tracks dont le premier temps est une sculpture sonore construite de cordes de piano et d’acier soudé.

Farida Amadou est une bassiste électrique autodidacte basée à Bruxelles.
Depuis 2011, son instrument l’a fait passer des standards de jazz aux grooves de hip-hop puis à l'improvisation libre et la performance.

Depuis 2017, elle poursuit ensuite son implication sur la scène de l’improvisation libre et de la musique expérimentale avec John Dikeman, Alex Ward, Steve Noble, Fred Lonberg-Holm, Peter Brötzmann et Thurston Moore et plus récemment, l’artiste visuel et sonore, Floris Vanhoof.

En 2020, Farida sort deux albums solos et s’intéresse à l’art sonore et visuel dans lequel elle se plonge, en créant un label pluridisciplinaire, « 19 Mars Productions » dans le but de favoriser les rencontres performatives entre musiciens et artistes visuels.

Dans le cadre de EUROPALIA TRAINS & TRACKS

Avec le soutien de la COCOF